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Entirely Clueless

4 mars 2011

Rien de personnel...

Mon blog n'a jamais été franchement éminent, et il doit l'être encore moins au vu de la fréquence (et de la qualité, ptet!) de ce que je publie.

Flemme rulz, principalement.

J'ai pas l'intention de raconter plus ma vie aujourd'hui qu'hier: là, ce qui me pousse à me motiver, c'est l'Amour de l'Art. Les 3 groupes dont je vais vous causer mériteraient vraiment d'être connus. Or ils ne le sont guère; c'est pas chez moi qu'ils trouveront la meilleure visibilité, tant pis. D'autant que la plupart de leurs abums sont peu ou prou introuvables, les membres des groupes étant plus ou moins disparus, morts, etc.

Lily's Puff

Leur premier album, Domino, est une espèce de splendeur goth-cabaret complètement dépressive & étrange, minimaliste dans la forme - voix, piano, + guitare parfois - mais d'une très grande richesse d'émotions, d'ambiances et de mélodies. Non, ça ne ressemble pas à Dresden Dolls; d'ailleurs je n'aime pas Dresden Dolls.

Rivolta dell'odio

Du batcave de bons gros losers italiens, punk, bordéliques et fun à souhait. Suggestion: Osanna ! L'angelo sterminatore. Un son tout pourri pour des séquences régressives en pyjama noir...

Film noir

Pour finir sur une note réjouissante - nan j'rigole, ce groupe est totalement dépressif - les Grecs de Film noir et leur album Never ending dreams (6 titres, rien d'autre). C'est extrêmement mélodique, efficace sans être simpliste et rythmé dans la veine de Cure mais, euh, en pas pareil, voyez. L'album a beaucoup de personnalité, la voix de la chanteuse aussi, quoique ses accents larmoyants rappellent parfois celle de Robert Smith, mais ça gêne pas. Les 2 dernières chansons sont les moins tristes et accessoirement, celles que j'aime le moins; les autres sont juste magnifiques.

Voilà voilà.

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5 septembre 2010

Une Bibliothèque Dans Ma Vie...

C'est merveilleux !

Depuis hier nous avons une vraie belle bibliothèque en pin de bonne qualité qui trône en plein centre de notre non moins bel appartement. Nous nous contentions jusqu'alors d'une étagère de métal (jolie, au demeurant, mais peu littéraire) mal ajustée pour entasser lamentablement nos livres, qui tombaient, débordaient, mochetaient.

Tout en haut j'y ai mis mes plus beaux bibelots: Kévina, la poupée gothique, une ombrelle noire, mes gemmes bien rangées.

C'est tout con ! mais ça fait tellement agréable, joli, chaleureux.

NORMAL.

(C'est mon nouveau truc, ça. Je me sens normale. C'est lié à tout un cheminement cré cré compliqué & long qui m'a amenée, le 27 août dernier, à m'avouer que je n'étais pas chrétienne. Homme m'a dit: "bah, tu l'as jamais vraiment été de toute façon". Chaip. Je tenais à avoir une certaine identité dans un truc bien ordinaire, peut-être, je m'accrochais ? Toujours est-il que là maintenant, sans que mes rapports aux autres aient changé d'un pouce, ben, je me sens normale. Je ne vais pas détailler l'essence de ma nouvelle spiritualité - pas religion. Plus de religion - mais bref, il y a un inconfort majeur dont je me suis débarrassée. Parce que mine de rien, quand on a la Foi, quelle qu'elle soit, c'est important dans une vie, dans la perception qu'on a de soi, ce genre de considérations.)

L'étagère métallique est désormais occupée par tout notre petit matériel "artistique" (hm) et manuel, et les jeux.

Plus normale encore, l'étagère à bordel de la 2ème chambre côté soleil. Qui la rend désormais infiniment plus vivable et belle (le bordel étant alors clairement circonscrit). Putain, mais tous les couples normaux ont un endroit à bordel, quoi, obligé... voilà ! J'ai du coup pu installer un joli fauteuil en cuir, digne et noble, près de la fenêtre et du radiateur. Une place chaude et lumineuse où lire en hiver.

21 août 2010

Musique / le post aigri (mais pas tant que ça vous verrez) du jour

Quand je pense que les grands génies de ce monde sont aussi ceux dont la musique est la moins chère et la plus accessible, que les trous de balle de la trempe de Johnny font des histoires sur la propriété intellectuelle / le fric mon cul, hé ben, on se dit que c'est le monde à l'envers mais qu'en fait c'est pas plus mal parce que je vais pouvoir m'écouter tout Chopin allègrement alors que Johnny, que je puisse ou pas, ben il restera là où il est, et que c'est encore lui accorder trop d'estime que de le faire tomber dans le domaine public.

Ça se passerait bien de commentaire mais je peux pas m'empêcher d'en faire un quand même : KRRRRR

 chopin JohnnyHallyday_tatouage
Chopin.                                              Johnny.

25 juin 2010

Tonbz !

Il n'est jamais trop tard pour avoir des tonbs ou de l'acné, wouhou !
La bonne nouvelle c'est qu'il n'est jamais trop tard non plus pour trouver des remèdes efficaces.
En voici quelques-uns, naturels certes, mais surtout éprouvés et garantis:

A TITRE PREVENTIF.

- limiter sa consommation de sucres et graisses (surtout charcuteries) : les zimpureutés sont dues en partie, grossièrement, à une peau trop grasse, d'où la logique de la chose. Ce n'est pas ultra radical, mais vous observerez facilement que vous avez plus d'acné durant les périodes où vous mangez plus riche.

A TITRE CURATIF.

- appliquer un peu (UN PEU, ne tartinons point !) d'huile essentielle d'arbre à thé sur un tonb rouge. prenez le temps de lire les recommandations relatives aux huiles essentielles avant, ce sont quand même des produits actifs puissants qu'y faut pas utiliser n'importe comment (et c'est pas parce que c'est naturel que c'est toujours inoffensif). A petites doses, c'est extrêmement efficaces contre un bouton. Contre les points noirs je le conseillerais pas car ça impliquerait de se badigeonner de plus larges zones; dans ce cas vous pouvez opter pour une crème à l'arbre à thé. Mais ça, je ne l'ai pas testé.

- bouffer des radis. J'ai été très surprise de l'efficacité de la chose. Une botte de radis avalée en quelques jours vous purifie la peau incroyablement, youpie ! à la fois bons pour le teint, et contre boutons & points nouars. C'est parce qu'ils contiennent du souffre. Mais évidemment, il faut éviter de les beurrer, cf plus haut ^^

(non mais vraiment les radis c'est top)

2 mai 2010

Han.

Vidéo et musique d'Erwin Beekveld :o)

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3 avril 2010

(sans titre)

Et ses petites affaires ? Ses fringues ?
Son parfum, différent de tous les autres, venu d'elle seule ?
Sa chambre qu'on essaie - que ceux qui s'en soucie essaient... - de rendre vivable, jolie ?
Sa famille, son passé, son visage, son pauvre esprit tourmenté qui fut pourtant tout aussi brillant que n'importe quel autre ?
Elle s'en FOUT, la Fille de Nuit ?

Récapitulons =

Le matin, très tôt, avant le petit-déjeuner, je passe devant la chambre de Mme Rosefan. Je l'entends tenter de crier, d'une voix plaintive et inquiète : "s'il vous plaît ! s'il vous plaît !" Elle se répète. Elle n'osait pas, au début de son arrivée ici... J'entre dans sa chambre, lui demande c'est quoi son souçaille. Oh rien de bien grave, elle veut juste aller à la bassine. Elle a juste envie de pisser depuis des heures, au fond de son lit. Elle a juste pas envie de se faire dessus, éventuellement, pourquoi pas hein ! En allant chercher sa bassine j'observe rapidement sa chambre... la sonnette, qui lui permet de joindre le personnel à distance à toute heure du jour et de la nuit, est par terre, à plusieurs mètres de son lit d'où elle ne peut pas bouger. Il est 7h30 du matin ; je viens tout juste de prendre mon poste, ainsi que ma collègue, étudiante comme moi, et nous sommes les premières personnes à la voir ce matin.

Autrement dit, elle a passé la nuit sans sa sonnette à disposition. Elle n'aurait pas pu la jeter aussi loin d'elle, et la sonnette n'a pas pu valser toute seule si loin.

Autrement dit, la Fille de Nuit a estimé que Mme Rosefan pouvait passer la nuit sans aucun moyen de contacter qui que ce soit en cas de problème.

En outre, et alors que ça n'a jamais été préconisé pour cette patiente, les barrières ont été installées sur son lit. Pour éviter les chutes, au cas où elle aurait envie de se lever. Sauf qu'elle a l'habitude de sonner si elle a envie de bouger pour une raison x ou y. Mais là, pas de sonnette ; donc risque que la mamette tente de se lever malgré son handicap ; donc barrières. La meuf pouvait aussi enlever les barrières et mettre la sonnette à disposition. La nana a prévu son coup. Elle veut pas intervenir. Barrières dressées, sonnette au loin.

Mais quoi, elle bosse de nuit, c'est tranquille et tout le monde dort, alors s'occuper d'une dame âgée angoissée, ce qui relève intégralement de son putain de métier, elle a pas que ça à foutre... faudrait pas voir non plus à faire son boulot correctement, sans déconner.

Oui c'est relou une patiente qui sonne toutes les 2h la nuit parce qu'angoissée à mort, ne trouvant pas le sommeil, elle croit avoir envie de pisser. Mais l'infirmière est payée pour quoi, exactement - si ce n'est pour ça ? Surcharge de travail... la nuit ? Lol.

20 mars 2010

L'évidence lyonnaise cachée !

Depuis que je vis ici, j'étais surprise de ne voir/entendre aucune référence au sexe nulle part. Quand on habite Lyon, dept 69, ça cloche : aucune blague graveleuse quand je suis arrivée... aucun humour douteux, aucune allusion subtile... Bon il y a sûrement des gens à qui ça ne pose pas de problème particulier, mais mon esprit torturé a gambergé.

Jusqu'à aujourd'hui : j'ai enfin trouvé quelque chose là-dessus, dans le foot et le mouvement hip-hop. C'est avec une grande efficacité finnesse que les fans de l'OL, ou les rappeurs (je ne sais pas qui est à l'origine), ont créé le mot d'esprit qui fait mouche : 69 LA TRIK.

J'ai vécu 6 mois dans une ignorance totale ! L'amusant de la chose est que ladite référence sexuelle n'est clairement pas de bon ton, puisque je n'en ai pas entendu parler partout ailleurs. Les lyonnais sont des gens très prudes, alors.

XD

20 mars 2010

"Une identité professionnelle"

infirmiere
Le très beau site de Marie Meïer

C'est un des buts de nos stages, dixit le programme de formation : "se construire une identité professionnelle". Le dernier stage me révéla l'inverse, ce à quoi je ne voulais pas ressembler. Des pétasses bêtes qui se prennent au sérieux. Le stage actuel est un peu différent, mais un problème de fond demeure qui a trait à mon rapport au monde. Je me suis toujours montrée contemplative et détachée, globalement, de ce que je faisais - ce qui n'a jamais empêché l'émotivité par instant. Je suppose que ça ne se voyait pas tellement, puisque précisément je suis sensible ce qui dissimule un peu le sentiment de fond. Là, y'a pas moyen de dissimuler quoi que ce soit, on est paumé si on est pas dans ce qu'on fait.

Le plaisir que j'y prends aide à m'impliquer c'est certain, et les patients, parce qu'il est à peu près impossible de ne pas s'impliquer quand on s'occupe de Personnes (et pas de maladies, comme c'était le cas lors de mon dernier stage, quoiqu'en disent les "pros")... mais le naturel veille, toujours prêt à me faire prendre conscience, au mauvais moment, de tout ce qui paraît évident à tout le monde mais me perturbe. Le matériel bien réel, le même que celui des nanas expérimentées, le cathé narquois qui attend dans son emballage stérile et semble tour à tour me provoquer, tour à tour me considérer comme l'une des leurs, genre normal ! je vais poser une perf, ça choque personne ! si, moi. Impressionnable, impressionnée, j'ai réussi quelque chose en réussissant mon concours, être là en voie de faire ce dont j'ai envie depuis si longtemps, et je suis à ma place ici en tant qu'apprentie.

NORMAL.
Normal, je suis stagiaire infirmière, je suis là pour ça, où est le problème ! ?

C'est ça qui me troue le cul : les trucs normaux. J'ai pas de problèmes avec les machins bizarres de ce vaste monde, avec l'excentricité, le farfelu, les trucs dingues. Trouver sa place et que tout le monde trouve ça normal - voilà qui me dépasse.
Une petite voix au fond de moi me dit : "arrête de gamberger sur des trucs pareils sans déc". Si c'était vraiment une voix je crois que je serais suffisamment respectueuse pour l'écouter (parce qu'à moins qu'elle commence à raconter des choses flippantes je ne penserais pas qu'il y ait lieu d'aller consulter pour ça), mais ce n'est qu'une pensée complètement rationnelle, en partie rapportée de personnes bien intentionnées, et en laquelle je ne crois pas franchement. Ou que, plus simplement, je suis juste incapable d'appliquer. Je pense et c'est comme ça.

Alors en stage, c'est : vaste monde ! réalité ! action ! terrain ! vraies gens ! Pas juste ceux que je m'imaginais rencontrer, tels que ceci ou cela, non ; je les connaissais pas, yzont leurs histoires, leurs noms, leurs vidas, et... et en fait ça produit le même effet que lorsque je rencontre des personnes dans une situation dont j'ai déjà rêvé, ou que j'attendais (rentrée à l'école, en stage, rencontre amoureuse), la surprise la plus énorme possible alors que c'est chaque fois pareil - donc bon je devrais m'y faire un peu à la longue. Quand même.

J'ai toujours aimé rêver, enfin aimer... c'est plus un besoin qu'un amour. Je crois que ç'a considérablement affecté mes études (pourtant réussies) dans la mesure où je n'ai jamais été foutue de me concentrer. Ce pour quoi les matières littéraires m'ont réussi : pas besoin de suivre. Le but du jeu, c'est pas un déroulement logique, mais un apport de connaissances & idées à organiser ensuite soi-même et à compléter. Techniquement c'est l'idéal pour quelqu'un de rêveur. On déconnecte autant qu'on veut en classe. Si on a un peu de capacités, ça posera pas de problème. En maths, à moins d'être spécifiquement doué (et sans être une bite non plus, je ne l'étais pas) on est obligé de suivre. On peut pas décrocher 20 minutes pour dessiner, à partir d'un certain niveau.

Bref. J'ai toujours rêvé, tout le temps, et j'ai toujours été complètement désemparée face aux décalage de mon imagination avec la réalité, tout en reconnaissant avec gratitude et émerveillement, à chaque fois, après un nécessaire temps d'adaptation, que la réalité, c'est Mieux. J'aurais pu tourner gaga, il me semble, si je n'avais pas profondément ressenti cette préférence.

15 mars 2010

Externe / interne

De l'extérieur me viennent des amis; des paysages; un parfum riche, sombre, parfois sucré, parfois moins; et surtout des vues d'une ville magnifique dont j'ai pris conscience, brutalement et merveilleusement, qu'elle était la mienne.

"Je suis partie" et j'ai laissé derrière moi beaucoup de choses négatives. Rien de positif car ceux que j'apprécie, en fin de compte, c'est comme s'ils étaient pas si loin - je les ai pas laissés.

J'ai réussi quelque chose d'important, à savoir me libérer l'esprit de ce qui ne m'apportait rien que du pessimisme, de la colère, et me rendait profondément bête. Ce grâce à quoi je vois mon nouveau monde d'un œil simplement ouvert. Jamais auparavant, depuis les mois que je vis à Lyon, je n'avais trouvé cet endroit si subjectivement beau. Objectivement c'est une belle ville, tout le monde peut s'en apercevoir.

Mais l'impression d'évidence absolue et de choc esthétique ressentie la toute première fois que j'y suis venue (il y a maintenant un an à quelques jours près, pour y passer le concours) s'était tassée, évanouie, diluée dans l'angoisse, le stress, l'incapacité de me projeter, les regrets, les ruminations de conneries passées. Ménach fait il ne reste plus que la splendeur des lumières nocturnes, le désert d'un quai de Saône à minuit, sa pierre douce et les grands vieux arbres d'une île en son milieu, et le contraste avec les petites rues d'artisan vives, anciennes, romantiques.

8 mars 2010

Affectif

Un type a fait une rupture d'anévrisme en apprenant son gain au loto,
il devait tellement y tenir,
c'est tragique.

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